C’est une maison bleue accrochée à ma mémoire


Finalement SF ca restera surtout cette image des maisons et du plaisir de se balader a pied dans les rues.

Ici, pas deux maisons identiques l’une à coté de l’autre mais pourtant toutes dans le même esprit. Des à coins carrés ou des arrondies, en bois, pierre ou beton, des couleurs pastel, multicolores ou hallucinogenes, des plates ou avec multitude de moulures, des escaliers et des porches. Au début ça donne un peu l’impression d’un gros désordre.  Et vu des sommets, ça ferait presque un peu tiers-monde quand pour la première fois on débarque de son avion après 30 ans à voir des maisons pointues en tuiles ou ardoises. Et puis on comprend vite que les toits ça ne sert à rien ici et qu’une terrasse, c’est une bonne idée pour profiter du soleil ou faire des fiestas tout en diminuant le prix du mètre carré.

Finalement à part les quelques gratte-ciels du quartier financier ou quelques tours sur les grandes artères, il n’y a ici que des dizaines de milliers de maisons de deux ou trois étages à perte de vue. Un gros village sympa en fait.

Bref, on s’y habitue à ces p’tites baraques victoriennes et edwardiennes. Et dès qu’on s’éloigne de la plage, des ports, des ponts ou des parcs, c’est bien elles qui représentent encore le mieux SF…

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Allez, maintenant tout le monde chante :

C’est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l’on vient s’asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s’embrume
San Francisco s’allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi

Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l’herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu’à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D’un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu’il est heureux, on s’endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi

C’est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s’effondre
Si San Francisco s’effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi

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